Aral Sea monitoring

Water is one of the Earth's most vital resources.  A knowledge of the level of lakes and reservoirs is therefore essential, in order to optimise their use.  Satellite altimetry ables to monitor a large number of inland bodies; the Aral Sea is one of example.

Since 1960, the catastrophic drop in the level of the Aral Sea is continuing. In 1989 the sea divided into two basins. The Large South Aral Sea and the Small North Aral Sea. Since 2005,  the Large South Aral Sea began to divide into sub-basins, forming the South-East Aral and the South-West Aral divided by the  Kulandy strait, between 0.62 and 1.86 miles wide(between 1 and 3 km).  To the north can be seen the sub-basins of the Small Aral Sea, one blocked by a dike at the entrance to Berg strait and, the other, to the south of the Kokaral peninsular at Tchebas bay.

Les deux sous-bassins au nord (petite mer d'Aral au nord et bassin de Tchebas) sont situés de 3 à 7 m au-dessus du niveau des bassins méridionaux.  Les fluctuations de niveaux sont importantes et irrégulières; elles correspondent en fait aux tentatives de construction d'une digue entre les 2 mers, afin de retenir les eaux du Syr Darya dans le bassin septentrional. Une des digues construites entre ces deux mers a fait remonter le niveau de la petite mer d'Aral de 3 m, et sa superficie est passée de 4 000 à 6 000 km2. Mais en avril 1999, la pression des eaux a fait céder la nouvelle digue, d'où la baisse importante de niveau enregistrée cette année-là.

En août 2005, la construction d'une digue bétonnée dans le détroit de Berg a permis de réguler à nouveau le niveau de l'Aral Nord : après une hausse brutale de l'ordre de 2 m en quelques semaines, les vannes d'évacuation ont permis le rejet du surplus d'eau des fontes printanières transportées par le fleuve Syr Darya, régulation qui a maintenu le niveau moyen de l'Aral Nord autour de 42 m.

Ces lâchers d'eau  ont évacué quelques km3 d'eau par an vers le sud, via le détroit de Berg, et ont maintenu la présence d'un lac très salé et de faible dimension, anciennement baie de Tchebas. Une faible quantité d'eau (difficile à estimer) a également alimenté l'Aral Sud, sans toutefois permettre de stopper la baisse du niveau.

Durant l'année 2010, l'Aral Nord a aussi connue une hausse de niveau plus importante que les années précédentes (pendant lesquelles le surplus lié au crues printanières du Syr Darya était systématique, drainé par l'ouverture des vannes de la digue), passant en moyenne autour de 42.5 mètres au lieu des 42 mètres habituels.
L'ouverture des vannes en 2010 a également permis un apport d'eau plus conséquent via le détroit de Berg en direction du sud, ce qui a aussi sans doute contribué à la remontée du niveau du lac Tchebas, des bassins de l'Aral Sud-Est et de l'Aral Sud-Ouest.

Par ailleurs un article paru le 20 août 2011 dans un quotidien du Kazakstan fait part de la décision du gouvernement kazakh de financer un projet de construction d'une nouvelle digue, sur le bassin de l'Aral Nord, afin de créer un réservoir de 40 x 15 km dans l'appendice nord de ce bassin. Le niveau de ce nouveau réservoir serait de 50 m au dessus du niveau de la mer (pour 42.5 m actuel sur l'Aral nord), d'une profondeur d'environ 10 m et d'un volume de 5 km3. Il serait alimenté par un canal venant du Syr Darya, et il permettrait à la ville d'Aralsk, ancien grand port de pêche lorsque la mer d'Aral était à son niveau maximum jusqu'aux années 60, d'être de nouveau une ville portuaire avec une renaissance d'une flotte de pêche. Ce projet de plusieurs millions de dollars sera financé en partie par le gouvernement kazakh, en partie par la banque mondiale comme cela avait été le cas en 2005 pour la digue du détroit de Berg.