Comme chaque année, le Club des Argonautes publie un bilan climatique, où il résume les événements les plus marquants, ainsi que les analyses qu’en font l’Organisation Météorologique Mondiale, la National Oceanographic and Atmospheric Administration ou la National Aeronautics and Space Administration américaines.

            Comme chaque année, le Club des Argonautes publie un bilan climatique, où il résume les événements les plus marquants, ainsi que les analyses qu’en font l’Organisation Météorologique Mondiale, la National Oceanographic and Atmospheric Administration ou la National Aeronautics and Space Administration américaines.

            Créé en 2003, le Club des Argonautes rassemble d'anciens chercheurs et ingénieurs qui ont fait leur carrière dans des organismes comme l’IRD, l’IFREMER, Météo France, le CNES, le CNRS, et le MNHN, en menant leurs activités dans les domaines de l’Océan, du Climat, et de l’Énergie. La complémentarité des parcours de ses membres permet au Club de réfléchir et d’échanger sur le rôle des Océans, de l'Atmosphère et des Terres Émergées dans la genèse des climats de la Terre et sur la résolution des problèmes posés par le réchauffement climatique.

            L'action du Club se situe à la transition entre Science et Société. En pratique, le Club s'adresse à un large public intéressé par tout ce qui concerne notre planète. Il vise tout particulièrement les scolaires, les étudiants, les universitaires, mais aussi la presse et les politiques. Son site Web est conçu de manière à susciter une prise de conscience de notre condition commune de Géonautes, c’est à dire d’êtres humains embarqués sur un navire unique et irremplaçable qu’il s’agit de mener à bon port : la Terre. Les membres du Club sont tous retraités de façon à autoriser liberté de jugement et liberté d'expression, notamment sur les questions, (parfois brûlantes…), que soulèvent les actions à mener contre le changement climatique.

            Les "Argonautes" mettent en commun des savoirs trop souvent dispersés entre disciplines. Le contact avec le monde scientifique est maintenu de diverses façons: suivi des publications, invitation, lors d’une réunion du Club, de chercheurs en activité, et mise en œuvre d’un statut de Membre Correspondant (ouvert aux actifs). Lorsqu’il y a convergence de leur analyse, ils s’attachent à la rendre publique, via le site Web du Club, ou lors de conférences publiques, ou enfin, par des articles et ouvrages collectifs. Les principaux "messages" que le Club s’efforce de diffuser,sont les suivants:

• La nécessité d’instaurer, à l'instar de ce qui existe pour l'atmosphère avec la Veille Météorologique Mondiale, une Veille Mondiale Océans et Climat, pour garantir la continuité des observations et mesures océaniques, sources uniques de notre savoir et outils indispensables d'une prévision climatique.
• La nécessité s’agissant de questions à la fois complexes et vitales, pour lesquelles les informations diffusées par les médias sont parfois incomplètes et approximatives, de diffuser des messages pédagogiques d’une grande rigueur scientifique.
• La nécessité de reconnaître le rôle de l’océan, vaste réservoir d’énergie, qui absorbe environ mille fois plus de chaleur que l’atmosphère, et dont la bande inter-tropicale où le gradient thermique entre eau de surface et eau profonde dépasse 20 °C, constitue une source d’énergie renouvelable, non intermittente que les spécialistes appellent Énergie Thermique des Mers, ou ETM.La ressource Eau Froide Profonde peut aussi  être utilisée, lorsque le relief sous marin s'y prête, pour la climatisation, comme ce sera le cas à Tahiti d'ici la fin de l'année, pour le Centre Hospitalier de Polynésie Française.

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